Reine
Chargée de communication
« J’aime manipuler mon arme, sentir l’odeur de la poudre, la chaleur de la douille que je ramasse … »
Pourquoi as-tu poussé la porte de Gajoubert ?
Mon compagnon désirait faire du tir et je suis curieuse. Alors je l’ai accompagné. Je me disais que je ne risquais rien à tenter l’aventure car je n’avais aucune attente. J’étais juste un peu sur mes gardes : je pensais trouver un univers très masculin, autoritaire et froid.
Quelle fut ta première impression ?
Positive !
L’accueil fut chaleureux. En réponse à mes doutes sur ma capacité à atteindre une cible, Hugues m’a assuré qu’il parviendrait à me faire progresser. Ca m’a fait sourire car il ne savait pas à quoi il s’engageait !
Puis est venue la séance d’essai. Gwen, mon formateur fut patient, positif. Il fit preuve aussi de beaucoup d’humour. Et moi j’ai pris plaisir à être là. Et voilà, j’étais mordue !
Depuis j’essaie de ne pas manquer un seul samedi.
Ce jour là, il y a toujours des encadrants. Je sais que l’un d’entre eux m’observera et viendra me corriger, me donner des conseils, toujours avec patience et gentillesse.
A Gajoubert, existe un vivier d’excellents ambassadeurs du tir et de merveilleux formateurs.
Qu’est ce que tu apprécies dans cette activité ?
Le tir me fait travailler sur moi-même.
Les règles de sécurité à appliquer sont strictes et incontournables. Or, je suis souvent perdue dans mes pensées, je me déconnecte du réel.
Là, j’apprends à faire attention à mon environnement, pour ne pas devenir une menace pour les autres et pour moi-même.
Et je sais que les autres aussi appliquent les mêmes règles. Donc je suis en sécurité. J’apprends aussi à accepter mes échecs et à ne pas me décourager.
J’aime aussi manipuler mon arme, sentir l’odeur de la poudre, la chaleur de la douille que je ramasse et découvrir mes résultats sur la cible !
Et moi qui pensais être en tête à tête avec mon arme, me voici au sein d’une équipe pour laquelle je ressens beaucoup de tendresse.
Avec elle, j’ai l’impression de retrouver l’ambiance que j’ai connue quand j’étais étudiante. Ca me fait du bien.