Bertrand

Officier de gendarmerie

« Nous nous sommes beaucoup amusés avec nos potes. Parfois, nous tirions sur les gongs, un peu comme dans une fête foraine… Tout cela bien sûr dans le respect strict des règles internes de sécurité »

Pourquoi as-tu poussé la porte de Gajoubert ?

Je suis officier de gendarmerie. Mes fonctions m’amènent à déménager souvent. Avant de venir en Charentes, je vivais dans le Vaucluse où avec Justin, mon fils, j’avais pendant quatre ans pratiqué le TSV*. Tous les deux, nous aurions bien aimé continuer cette discipline mais nous n’avons pas trouvé de stand à proximité de chez nous le permettant.

Mon prédécesseur m’avait parlé de Gajoubert. Il m’avait notamment dit qu’Hugues était très sympathique. Justin et moi sommes donc venus et on nous a ouvert grand les bras !

Qu’est ce qui t’a particulièrement marqué ?

Avec Justin, nous avons tiré sur des gongs, des cibles. C’était différent d’Avignon car statique. Mais nous pouvions exercer notre loisir dans une ambiance chaleureuse. Nous venions parfois en semaine mais privilégions le samedi car nous rencontrions les autres membres.

Nous avons été intégrés dans la famille Gajoubert. On ne s’y prend pas la tête. Les différences sont acceptées et même appréciées.
Je crois qu’Hugues, « le maître de cérémonie », y est pour beaucoup. En effet, son vécu ne l’empêche pas de rester humble, simple et décontracté. Finalement Gajoubert devient un club d’amis où l’on échange sur les armes, les munitions, la technique et toutes sortes de sujets.

Puis Hugues a lancé une section tir pratique. Quoique différent du TSV, Justin et moi pouvions transmettre certaines de nos connaissances.
Franchement, nous nous sommes vraiment fait plaisir. Nous nous sommes beaucoup amusés avec nos potes. Parfois, nous tirions sur les gongs un peu comme dans une fête foraine… Tout cela bien sûr dans le respect strict des règles internes de sécurité. Je résumerai en disant que l’ambiance était à la décontraction mais avec de la rigueur dans notre pratique du tir.

Qu’est ce que tu apprécies dans cette pratique ?

Je ne voue pas un culte aux armes. Quand je suis en fonction, mon arme de service est un outil de travail que j’utilise en respectant le code professionnel.

Au stand, j’ai une arme de tir sportif, uniquement dédiée aux cibles et aux gongs. Elle devient un équipement sportif qui d’ailleurs peut avoir de la gueule ! Mais ce que j’aime avant tout, c’est le côté ludique de cette activité.

Tu vas bientôt nous quitter car tu pars à Mayotte. Tu sais que nous allons te regretter ?

Je penserai à vous. Je me tiendrai au courant de ce qui se passe et vous donnerai de mes nouvelles via notre groupe WhatsApp.

*Le TSV : discipline où le tireur effectue, dans le strict respect des règles de sécurité, un parcours chronométré. Il se déplace en suivant le tracé convenu et tire sur les différentes cibles le plus rapidement et le plus précisément possible.

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