Emilie 

Pourquoi as-tu poussé la porte de Gajoubert ?

Thomas, mon mari, s’est inscrit à Gajoubert. Passionné par le tir et heureux de retrouver ses potes, il y passait beaucoup de temps. J’ai décidé de l’accompagner pour mieux comprendre sa passion, rencontrer les personnes dont il me parlait souvent.

Et pourtant, je n’étais pas du tout attirée par les armes, le tir. Ca me faisait peur. Et puis j’avais des préjugés. Je m’attendais à me retrouver au milieu de cow-boys !

Qu’est ce qui t’a particulièrement marquée ?

J’ai été très bien accueillie. Pas de doute, je ne me trouvais pas en plein Far West ! 

C’est Gwen qui m’a fait mon cours de sécurité. Il s’est montré très patient, très calme, très posé. Son attitude positive, chaleureuse m’a permis de me sentir progressivement à l’aise. Thomas était avec nous. D’autres membres s’entraînaient, personne ne me jugeait, aucune compétition dans l’air. Et c’était très important car je n’étais pas sûre de moi. 

A la fin de la journée, j’avais attrapé le virus. L’importance donnée à la sécurité m’avait rassurée, l’ambiance était sympathique, chaleureuse. Bref, je me suis inscrite en m’étonnant moi-même de faire ce choix.

Qu’est-ce-que tu apprécies dans cette activité ? 

Le tir me fait sortir de ma zone de confort. Il m’aide à gagner en confiance. Je suis exigeante avec moi-même, j’aime aller au bout des choses, les maîtriser. Là je sens que je progresse régulièrement. Au début, j’avais constamment besoin de sentir Thomas à côté de moi. Avec lui, je ne craignais pas de faire une fausse manœuvre. Aujourd’hui, je manipule seule mon arme. Mon objectif est de prendre encore plus d‘assurance. Et la concentration dont j’ai besoin pour tirer me vide de toute énergie négative.

Quand Thomas et moi venons tirer, nous déposons nos enfants chez mes beaux-parents. Ainsi nous pouvons pratiquer une activité ensemble. Gajoubert est devenu notre bulle d’oxygène. Quand, pour une raison ou une autre, je ne peux pas venir, ça me manque.

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