Matthys

Militaire 

« A Gajoubert, la sécurité est érigée en véritable discipline »

Pourquoi as-tu poussé la porte de Gajoubert ?

Enfant, déjà, je voulais manipuler des armes. C’est pourquoi, l’une des mes activités sportives a été la pratique de l’airsoft (1). J’ai du attendre mes 18 ans, âge où je me suis engagé dans l’armée, pour tirer avec une vraie arme.

Je connaissais l’existence de Gajoubert depuis l’âge de 12 ans. Je suis donc venu m’y inscrire pour me perfectionner. Tirer est une passion. Je trouve que je ne tire jamais assez ! Je viens donc tous les samedis. Ca me permet aussi d’échanger avec d’autres passionnés.

Qu’est ce qui t’a particulièrement marqué ?

A Gajoubert, la sécurité est érigée en véritable discipline. Quelque soit ton niveau, quand tu rejoins le centre de tir, tu dois suivre le cours sécurité. Ainsi, tous les membres de Gajoubert acquièrent les mêmes bases.

C’est là un point très positif : avec nos armes, nous parlons tous le même langage, nous avons tous le même code. Par exemple, nous considérons qu’elles sont toujours chargées et nous adoptons des comportements protecteurs vis à vis des autres et de nous-mêmes.
Ces bases que je trouve excellentes, je les ai partagées à l’extérieur du centre, avec mes copains, mes coéquipiers…

J’ai aussi apprécié l’accueil chaleureux. Tout le monde se connaît, l’ambiance est conviviale.

Qu’est ce que tu apprécies dans cette activité ?

La sensation que j’ai quand je presse la détente. Ca me vide, ça me détend.

Et j’aime aussi les armes. Je trouve leur diversité fascinante. Chacune d’elle a sa spécificité. Certaines sont robustes, rustiques. D’autres très sophistiquées, high tech.

J’aime les manipuler, les démonter, les réparer, les améliorer. Récemment, j’ai restauré une arme de 1942 qui a servi dans un régiment d’infanterie. Je suis fier du résultat car toutes les pièces sont d’origine. Elle orne désormais un des murs de mon salon.
Vous l’aurez compris, j’ai une âme de collectionneur.

(1) L’airsoft est une activité sportive dans laquelle les participants utilisent des répliques d’arme à feu, propulseurs de petites billes en plastique 

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