William
Enseignant
« Il existe ici un rapport particulier au tir. Tout est basé sur la responsabilité »
Pourquoi as-tu poussé la porte de Gajoubert ?
Je pratique le tir depuis une dizaine d’années. Il y a cinq ou six ans, je suis venu à Gajoubert pour voir une arme d’occasion qui était proposée sur le site de la Salle d’Armes. A l’époque je m’entraînais dans un stand proche de mon domicile.
Après ce premier contact, je suis revenu assez souvent mais toujours en tant que visiteur.
J’ai notamment suivi, pendant deux jours, un cours de « technique pistolet », initié par l’Ecole nationale de l’instruction du tir, ENIT, et animé par des encadrants de Gajoubert, Hugues et Romain.
J’avais envie de m’inscrire à Gajoubert mais c’est un peu éloigné de mon domicile. Il y a un an, j’ai finalement sauté le pas. Et le jeu en vaut vraiment la chandelle !
Les raisons de cette décision ?
Il existe ici un rapport particulier au tir. Tout est basé sur la responsabilité. Cette philosophie est liée aux compétences et aux caractères des dirigeants du centre.
Leur enseignement permet aux tireurs de devenir autonomes grâce au respect des principes de sécurité inculqués et non négociables.
Ces principes je les ai d’autant plus adoptés qu’une expérience vécue à l’âge de 16 ans m’a particulièrement marqué.
Je tirais, avec le fusil de mon grand-père, sur les pigeons qui ravageaient son cerisier. Un jour, au moment où je visais un de ces oiseaux, la voisine est venue sous l’arbre et heureusement, je l’ai vue. Mais, cela m’a fait comprendre alors l’importance d’avoir un cadre bien défini pour pratiquer le tir.
Qu’est ce que tu apprécies dans cette activité ?
Le tir, c’est ma séance de yoga ! Mon rythme cardiaque baisse, je me détends, je suis plus calme, plus serein.
J’apprécie aussi qu’on m’ait fait confiance en me demandant d’assurer le cours de sécurité et d’encadrer, si besoin.
Et puis il règne ici une bonne ambiance. Les membres sont sympathiques et je prends plaisir à partager toutes sortes de bons moments avec eux.